Sans La Nommer - Georges Moustaki

Sans La Nommer
est une chanson écrite en 1969, la première fois au festival de l’Isle de Wight. Dans cette chanson, Georges Moustaki veut rendre hommage à une femme “sans la nommer”.
Ill apparait vite qu’il ne s’agit pas d’une femme, mais d’une idée. Elle est explicitement nommée à la fin de la chanson : c’est la révolution permanente.
Cette chanson a été, durant les années 70, un symbole des mouvements d’extrême gauche et anarchistes.

Without Naming Her
is a song written in 1969, the first time at the Isle of Wight festival. In this song, Georges Moustaki wants to pay tribute to a woman "without naming her".

It soon appears that it is not a woman, but an idea. It is explicitly named at the end of the song: it is the “permanent revolution”.
This song was, during the 1970s, a symbol of the far-left and anarchist movements.

https://youtu.be/fgKEXKwpx0g

Sans La Nommer

Je voudrais, sans la nommer,
Vous parler d'elle
Comme d'une bien-aimée,
D'une infidèle,
Une fille bien vivante qui se réveille
A des lendemains qui chantent
Sous le soleil.

C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit que l'on traque.
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.

Je voudrais, sans la nommer,
Lui rendre hommage,
Jolie fleur du mois de mai
Ou fruit sauvage,
Une plante bien plantée
Sur ses deux jambes
Et qui traîne en liberté
Où bon lui semble.

C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit que l'on traque.
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.

Je voudrais, sans la nommer,
Vous parler d'elle.
Bien-aimée ou mal aimée,
Elle est fidèle, Et si vous voulez
Que je vous la présente,
On l'appelle « Revolution Permanente. »

C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit que l'on traque.
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.

Without Naming Her

I would like, without naming her,
Tell you about her
Like a beloved,
From an infidel,
A very lively girl who wakes up
A singing tomorrow
Under the sun.

She's the one we're truncheoning,
Let's keep track of it.
She's the one who's lifting herself up,
Who suffers and goes on strike.
She is the one who is imprisoned,
That we betray that we give up,
That makes us want to live,
That makes you want to follow her
All the way to the end, to the end.

I would like, without naming her,
Pay tribute to her,
A pretty flower of the month of May
Or wild fruit,
A well-planted plant
On both legs
And who's hanging out in freedom
Wherever she likes.

She's the one we're truncheoning,
Let's keep track of it.
She's the one who's lifting herself up,
Who suffers and goes on strike.
She is the one who is imprisoned,
That we betray that we give up,
That makes us want to live,
That makes you want to follow her
All the way to the end, to the end.

I would like, without naming her,
You talk about her.
Beloved or unloved,
She's faithful, And if you want
I'd like to introduce her to you,
She is called “Permanent Revolution”

She's the one we're truncheoning,
Let's keep track of it.
She's the one who's lifting herself up,
Who suffers and goes on strike.
She is the one who is imprisoned,
That we betray that we give up,
That makes us want to live,
That makes you want to follow her
All the way to the end, to the end.

Version Instrumentale
Video Avec Paroles
Version Chantée
Video Avec Paroles

(Un chanteur interprète le guide vocal)

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